Handel
Man ist sehr neugierig wie es mit unserem Handel
in diesem Jahre gehen wird. Der Frieden zwischen
Amerika und England ist
[onl. Gotisch]
[onl. Italiaans]
Calm
At the end after such a great sery of vexations anxieties
doubts fears etc. we have at the end the pleasure of
enjoying a political calm. Nobody speaks of politics
all are in hope. Commerce and pleasure begin to be
again the topics of the day and if commerce was
restored, public happiness would be again restored.
This was yet the state which we have wished yet
so long a time and of which we could not form
ourselves any ideas in the past years when the
dreadful verge of damned despotism extended her
cruel strokes on this happy country. May now the
peace of Europe be restored and those canons who
thundered war and blood sound now alone to the
shouts of joy and the friendly greetings of peace.
Werner. Die Weihe der Kraft
" Attila
" Das Kreuz an der Ostsee 1.
" Die Söhne des Thals 1
En vérité j'avoue n'avoir jamais lu rien de si extravagant.
Shakespear est auprès de lui un poète sage et posé. On ne
peut le juger qu'après l'avoir lu on ne peut le juger
proprement qu'après l'avoir compris et en ce dernier
point j'avoue que je n'ose pas dire l'avoir compris! On trouve
chez lui le mysticisme le plus exagéré et porté à une
hauteur où il devient quelquefois fratras. Les épilogues
ou avant-propos dans lequel il explique selon lui
ses pièces ne servent qu'à embrouiller le pauvre lecteur.
On trouve chez lui non seulement des apparitions soudaines
d'ombres ou spectres mais une espèce d'êtres mystérieux
de génies d'ombres qui vivent au milieu des hommes et paraissent
comme apparitions magiques. Tels sont Thérèse dans
Luther Leo et Honorius dans Attila le joueur de Harpe
dans le Kreuz et Eude et Astralis dans les fils de la
vallée. Luther est sans doute le plus beau et le
plus régulier de tous. Du moins on comprend cette Weihe
der Kraft cette consacration de la force qui va entreprendre
l'ouvrage de la réformation par l'amour de
Cathérine de Bora. Cette pièce est énormément longue il
y a des scènes de trois autres: Luther est entièrement
wernerisé. Il raisonne beaucoup trop. Cependant ça et
là il y a de très belles scènes et beaucoup d'idées qui
montrent que l'auteur possède en effet un génie dramatique.
Aussitôt que Werner quitte un moment ses scènes idéales
pour retourner dans celles du monde véritable il doit
plaire comme dans l'exposition de Luther L'évacuation
du monastère La tenue du conseil impérial etc. L'amour
chez Werner est quelque chose de singulier. Cathérine
de Bora aime deux, sauvées l'un au ciel, l'autre sur
la terre humanisé. Animée contre Luther elle veut
l'empêcher de brûler les llettres du Pape. Elle voit s'écrie
Mein urbild et aime à jamais. Puis Thérèse pleure
(cette thérèse est une jeune enfant qui ne parle que
d'hyacinthes qui chante des chansons où l'on ne comprend goutte